
À l’issue d’une restauration menée par le Département, la maison de Chateaubriand ouvrait ses portes au public dans l’écrin intact du parc de la Vallée-aux-Loups. Vingt ans plus tard, à Châtenay-Malabry, le feu romantique qu’y alluma “l’Enchanteur”, voici juste deux cents ans, continue de briller. Au cœur d’un monde de 80 hectares où cohabitent les arbres sauvages de la Vallée-aux-Loups et les essences domestiquées de l’arboretum, les cariatides postées au portique de la Maison de Chateaubriand et le sentier qui conduit au petit bureau de la tour Velléda perpétuent le mélange d’inclination pour l’apparat et d’irréductible besoin de solitude à quoi se reconnaissent les écrivains célèbres. Photos © Didier Raux – Source Franck De Lavarène (magazine 92 Express) – Voir l’article
Buste de Chateaubriand
les cariatides postées au portique de la Maison de Chateaubriand
L’inventaire réalisé au départ de Chateaubriand, les dons de divers antiquaires et collectionneurs mais aussi les multiples acquisitions réalisées par le conseil Départemental ont permis au fil des années de reconstituer l’atmosphère et le décor du temps de “l’Enchanteur”. De la méridienne (en haut à droite) sur laquelle Ingres fit poser Mme Récamier à la bibliothèque en bois clairs (en bas à droite) aujourd’hui riche de 7 000 volumes
Le parc de 14 hectares qui entoure “La Maison de Chateaubriand” offre une diversité de paysages associant parc romantique, prairie et sous-bois préservés. L’écrivain planta lui-même des espèces, lui rappelant ses souvenirs de voyage : cèdre du Liban, platane de Grèce, cyprès chauve de Louisiane, tulipier, catalpa, magnolia etc
C’est dans le parc également que se trouve la Tour Velléda, où Chateaubriand installa son bureau et sa bibliothèque
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Le 26 mai 1987…
26 mai 1987 : Inauguration de la Vallée-aux-Loups restaurée. Discours de Jean d’Ormesson devant un auditoire attentif où l’on reconnaît notamment (de gauche à droite) Jean-Jacques Guillet, Patrick Devedjian, Patrick Balkany, Nicolas Sarkozy, Michel Giraud, Paul Graziani, Jacques Baumel et Philippe de Villiers, alors secrétaire d’État à la Culture
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L’arborétum de la Vallée-aux-Loups
Au cœur d’un monde de 80 hectares où cohabitent les arbres sauvages de la Vallée-aux-Loups et les essences domestiquées de l’arboretum
Ses branches entremêlées se déploient pour retomber en cascade sur le sol, et confèrent au cèdre bleu pleureur de l’Atlas une apparence arachnéenne. Avec des dimensions impressionnantes – 14 mètres de long et 700 m2 de ramure. Cet arbre remarquable s’épanouit à l’arboretum du domaine départemental de la Vallée-aux-Loups, à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine)