
Symbole du rêve américain, le juke-box est bien plus qu’une grosse boîte à musique. Dans son atelier de Malakoff, Lionel Bontemps déniche et restaure ces objets de culte pour nostalgiques de l’âge d’or des rythmes made in USA… Le juke-box, c’est la route 66 pour quelques centimes, la version Baby Boom du piano bastringue des saloons du Far West. Il faut que ça brille que ça attire l’œil pour que le chaland vienne y glisser une pièce…Elvis est vivant ! J’ai entendu sa voix suave murmurer “Love me tender” par l’entrebâillement d’une porte à Malakoff . Je suis entré et j’ai suivi la mélodie jusqu’à une sorte d’armoire lumineuse ronronnant comme un gros chat. Un Wurlitzer 1946 dessiné par Paul Fuller, le Philippe Starck du juke-box.. Photos © Didier Raux – Source Pascal Leroy (magazine 92 Express) Voir le PDF de l’article.
Debout à côté des meubles aux couleurs acidulées, Lionel Bontemps, le maître des lieux
Les inconditionnels du rock’ n’ roll sont parmi les plus fidèles clients de Lionel Bontemps, dont 80 % de l’activité repose sur la restauration de ces machines devenues objets de collection
Cette surenchère de couleurs et de lumières, qui transforme en l’espace de vingt ans une machine à musique mécanique en arbre de Noël
Dans les années d’après guerre le juke-box connaît son âge d’or, alors que Fats Domino et Bill Halley font déjà du rock sans le savoir. En deux décennies, l’objet devient l’incarnation de l’American way of life dans le monde entier