Résidence royale, lieu de débauche, foyer révolutionnaire, rendez-vous littéraire, siège de la Comédie Française, du théâtre du Palais Royal et maintenant du Conseil d’État… Les arcades silencieuses du Palais-Royal abritent bien des mystères de l’histoire de Paris ! Enserré dans un écrin de façades régulières, le Palais Royal forme un havre de paix et de fraîcheur. Difficile aujourd’hui d’imaginer l’agitation qui régnait en ces lieux il y a deux siècles, lorsque les galeries s’animaient de boutiques, cafés et tripots où l’on cultivait la débauche et l’esprit nouveau ! Seules les colonnes de Buren, si longtemps décriées et les boules d’argent de la fontaine de Paul Bury donnent une touche contemporaine à ces lieux chargés d’histoire. Situé au cœur de Paris, face au Louvre, le Palais-Royal est un « village dans la ville » qui conjugue depuis plus de quatre siècles lieux de pouvoir et d’agrément.Édifié pour le Cardinal de Richelieu par l’architecte Lemercier, bâtisseur de la Sorbonne, le corps principal (1634), face au Louvre, devient résidence royale (Régence d’Anne d’Autriche) puis de la famille d’Orléans à partir de 1661. L’ouvrage est achevé et remanié aux XVIIIe et XIXe siècles. Les trois ailes qui ferment les côtés du jardin datent de la fin du XVIIIe siècle. Photos © Didier Raux
L’écrin superbe et monumental d’aujourd’hui ne laisse rien deviner de l’agitation révolutionnaire qui y régna au XVIIIe siècle
Prestigieux et paisibles, les jardins sont enserrés dans un superbe ensemble architectural
L’ouvrage est achevé et remanié aux XVIIIe et XIXe siècles. Les trois ailes qui ferment les côtés du jardin datent de la fin du XVIIIe siècle
Les colonnes de Buren sont situées dans la cour, près du jardin et du Ministère de la Culture. Les 260 colonnes octogonales rayées de noir et de blanc méritent bien un détour et sont devenues l’un des symboles de Paris
Vue du Palais Royal par La Boissière en 1679 (Musée Carnavalet, Paris)