Partez à la découverte des œuvres du parcours, avec des artistes comme Miró, Calder, César, Moretti, Takis, Serra… La Défense Art Collection offre un large panorama de l’art contemporain. La Défense se pare de nouvelles œuvres d’art qui interrogent notre rapport à l’existence, nous émerveillent ou nous amusent. Aujourd’hui, le quartier dispose d’un véritable musée unique en son genre avec ses 69 installations in situ à découvrir autour de l’Esplanade. Depuis 1958, date de l’inauguration du Cnit et davantage encore depuis 1989, année de la construction de la Grande Arche, La Défense fait partie de l’inconscient architectural collectif. Élevant le registre du quartier de bureaux à la dignité de site exceptionnel, cette perle piriforme est aussi un musée à ciel ouvert, une scène permanente et une ville sans voiture. Des années d’art tridimensionnel contemporain vous guettent au tournant. Fruit du travail de créateurs, ce musée à ciel ouvert fait corps avec les cheminements piétons au point qu’il en a peu à peu fourni les repères. Photos © Didier Raux – Source Franck De Lavarène – Voir l’article (PDF) – Source La Défense – Télécharger le guide PDF
Des années d’art tridimensionnel contemporain vous guettent au tournant. À La Défense, les œuvres d’art sont partout. Évidentes, comme les sculptures de Calder et de Mirò qui s’élèvent au cœur du Parvis, ou plus discrètes, nichées dans les quartiers. Une collection ouverte à tous, gérée et entretenue par Defacto. La juxtaposition des fonctions (bureaux, commerces, circulation) et la diversité des organes (buildings, espaces, sculptures) conspirent ici à multiplier les grilles de lecture
Le Grand Stabile Rouge – Alexander Calder. 15 mètres de haut, 75 tonnes d’acier: malgré d’importantes dimensions, la sculpture de Calder impose sa grâce au cœur du Parvis. Calder en choisit lui-même l’emplacement, en 1976
Le Grand Stabile Rouge – Alexander Calder
Point Growth – Lim Dong-Lak. Depuis octobre 2007, cette sculpture est installée au pied de la tour Opus 12 après avoir été exposée sur le Parvis de La Défense. Offerte à l’aménageur par l’artiste, elle exhale une force et un équilibre qui surprennent le visiteur. La douceur des formes pures s’intègre sur le Parvis avec une évidence troublante, ouvrant un dialogue avec les éléments environnants. Elle représente une jeune pousse émergeant d’un globe d’inox sorte de graine cybernétique. Celle-ci combine des éléments en opposition entre fertilité de la nature et rigueur glacée du métal
La fontaine Yaacov AGAM – Superbe exemple d’art cinétique, la fontaine monumentale imaginée par l’artiste israélien Yaacov Agam est revêtue d’une mosaïque en émaux de Venise aux 86 nuances. L’illusion du mouvement apparaît le long de la cascade, lorsque ses 66 jets propulsent l’eau à 15 mètres, au son d’un programme musical.
Le Carrefour aux 50 piliers. Dans l’espace qui mène aux transports urbains, Daniel Buren a « habillé » sur toute leur hauteur les cinquante poteaux existants, avec des caissons en dibond à base carrée de 26,1 cm de côté. Il introduit la couleur sur deux faces de ces piliers : bleu « océan » pour l’une et rouge « cyclamen » pour l’autre. Les deux autres sont revêtues de bandes verticales alternativement blanches et noires de 8,7 cm de large. L’alignement des piliers suit le calepinage du revêtement en marbre du sol. Les murs des couloirs menant à cette œuvre et l’entourant sont constitués de boîtes lumineuses recouvertes de papiers translucides blancs, venant accentuer la luminosité de l’ensemble
Fruit du travail d’une demi-centaine de créateurs et de la politique de l’aménageur de La Défense, ce musée à ciel ouvert fait corps avec les cheminements piétons au point qu’il en a peu à peu fourni les repères
Les Personnages – Joan Miró. Avec ce duo de personnages fantastiques, on retrouve la prédilection de Miró pour la couleur et les formes mal définies. Un pied de nez du maître catalan au conformisme !
Le bassin Takis – TAKIS
Le bassin Takis – TAKIS. L’artiste grec a imaginé une surface aquatique sur laquelle sont posés 49 feux lumineux multicolores de hauteurs différentes. Totalement intégrés à l’axe historique, ces feux clignotent le soir venu. Un ballet ludique et enchanteur
Banc public – Lilian Bourgeat. Ce banc public est un agrandissement de 2,5 fois l’original. Intégré dans l’espace public, il provoque une interaction entre l’objet, le paysage et le spectateur. Ce dernier peut devenir acteur en s’asseyant sur le banc et en assumant ainsi la fonctionnalité de l’objet. Par cet effort, il fait ainsi l’expérience d’une sensation de grandeur, de repositionnement, de mise à l’échelle du monde qui l’entoure. Tous les sens sont activés, le paysage poétisé. L’échelle choisie d’agrandissement donne au Banc la capacité de pouvoir se fondre dans ce paysage urbain
Cheminée végétale – Édouard François. Si la plupart des les cheminées d’aération du quartier sont recouvertes de mosaïque, celle située près de l’immeuble Cœur Défense possède un revêtement surprenant, alliant cuivre, bois et végétation. Un îlot vivant de 16 mètres de haut
Le Pouce – César. Mesurant 12mètres de haut et pesant 18tonnes, cette sculpture en fonte a été réalisée d’après un moulage agrandi du pouce de l’artiste. Une prouesse autant artistique que technique
La Terre – Louis Derbré. Cette sculpture en bronze de 9 mètres d’envergure est réalisée au profit de la Place Ikerbukuro à Tokyo en 1972. La Terre sera dupliquée, pour être installée à La Défense en 1978. Les deux personnages, ici en résine, rappellent le mouvement du globe en évoquant toute la puissance de la vie, thème cher à l’artiste
Vive le vent – Michel Deverne. Comment détourner certaines fonctions urbaines incontournables en supports artistiques ? En 1986, Michel Deverne en fait l’éclatante démonstration en décorant les cheminées de ventilation, situées avenue André Prothin, d’une superbe céramique en grès cérame émaillé, évoquant le rythme du vent
Les Trois Arbres – Guy-Rachel Grataloup. Cette mosaïque de céramiques se distingue par son envergure, conforme aux dimensions de la cheminée de ventilation à laquelle elle est destinée. Sur une hauteur de 28,50 mètres, elle couvre une surface de 850 m². Motifs, structures et couleurs se combinent, offrant différentes perceptions de l’œuvre, voire différents sens
La Fontaine des Corolles – Louis Leygue. “Prendre prétexte de l’occasion qu’on vous donne pour exprimer quelque chose ”, c’est ainsi que Louis Leygue décrivait la poésie. Ce principe appliqué à l’art lui a permis d’imaginer cette œuvre en cuivre, composée de coupelles superposées d’où l’eau jaillit en cascade pour terminer sa course dans un bassin carré. Elle a inspiré son nom à la « Place des Corolles », où elle est installée
La voiture sur le lampadaire – Benedetto Bufalino. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le nom de cette œuvre est représentative de la réalité ! La voiture lampadaire est une Peugeot 406 blanche renversée sur son toit et juchée en haut d’un candélabre. Difficile à louper, l’œuvre créée spécialement par Benedetto Bufalino pour l’édition 2019 des Extatiques, a depuis officiellement rejoint la collection d’art de Paris La Défense. Disposée à l’origine près de la cheminée Le Moretti, La voiture sur le lampadaire a déménagé, le 12 juin 2020, dans le quartier Valmy, entre l’immeuble Spaces et la Grande Arche. L’œuvre de Benedetto Bufalino interagit avec l’architecture et les usagers et participe à la vie du quartier en illuminant la voie publique à la tombée du jour
Le Sculpteur de nuages – Atila. Par son thème, son style inimitable et la force éclatante des couleurs, cette fresque symbolise parfaitement le monde fantastique de l’artiste. Elle a été réalisée en 1969, à l’aide d’émaux sur lave
L’Oiseau mécanique de Philolaos Tloupas. Sculpture emblématique de l’œuvre de l’artiste, l’Oiseau mécanique, aux aspects surprenants, semble tout droit sorti de son imaginaire. Sa structure en acier inoxydable permet un jeu de reflets avec le ciel, et oscille entre esthétique urbaine et formes naturelles
Les Hommes de la Cité – Siptrott. Les huit sculptures en bronze patiné polychrome font référence aux foules anonymes de passants qui peuvent se reconnaître dans une éternité figée. L’espace en contrebas peut être perçu comme un jardin primitif où les hommes et les arbres s’élèvent vers la lumière. Six personnages debout sont réunis sur un espace marbré, tandis qu’un septième les observe d’un perchoir. Le dernier se situe au niveau de l’escalier RATP menant au quai de la ligne 1 du métro
Le Somnambule – Henri de Miller. Semblant prendre son envol vers les cieux, la silhouette élancée du somnambule défie les lois de l’équilibre, perchée sur une sphère, elle-même posée sur l’arête d’un volume cubique. Cette sculpture en bronze et en acier, installée en 1983 sur la Place de l’Iris, crée la surprise au beau milieu des tours de La Défense
Doubles lignes indéterminées – Bernar Venet. Des lignes non définies, variables selon les points de vue et n’offrant aucun repère dans l’espace: cette œuvre fait partie d’une suite de réalisations dont la (non) logique a inspiré le nom de “Doubles lignes indéterminées”
Dame Lune – Silva. Dame Lune esquisse sa silhouette insolite dans un bloc monolithe de marbre de Carrare. Son attitude en forme de point d’exclamation interpelle le passant, intrigué par cette masse blanche au pied des tours noires.L’œuvre mesure 4,50 mètres de haut et 1,20 mètre de large
La Défense de Paris – Louis-Ernest Barrias. C’est cette statue qui a donné son nom au quartier d’affaires. Érigée en 1883 pour honorer les soldats qui ont défendu la capitale durant la guerre de 1870, l’œuvre fut installée dès 1883 à son emplacement actuel, le rond-point de La Défense
Les Utsurohi – Miyawak. Utsurohi désigne en japonais un état mouvant, de flottement. Cette oeuvre consiste en 25 piliers lumineux en acier de 30 cm de diamètre, recouvertes d’un verre cristallisé et reliées entre elles par des tiges d’acier. L’artiste leur donne un nom joyeux : des dessins de l’air
Le Grand Toscano – Mitoraj. Au pied de la Tour Areva, posé sur un dallage en granit, s’élève depuis 1983 le buste en bronze d’un géant tronqué qui n’est pas sans évoquer les statues que nous a léguée l’Antiquité. Par cette sculpture, l’artiste entend rappeler aux passants que dans ce quartier encore jeune, histoire et mémoire y trouveront un jour une place importante et nécessaire
Le Moretti – Raymond Moretti. L’imagination foisonnante de Moretti a pu s’exprimer librement, transformant une cheminée d’aération de 32 mètres en œuvre d’art insolite, aux couleurs éclatantes. En utilisant 672 tubes en fibre de verre de 2 à 30 centimètres de diamètre, peints de 19 couleurs différentes, il revêt l’intégralité de la surface pour mieux souligner le volume tout en verticalité, offrant une dynamique insolente et joyeuse
Rezilientia 2019 – Ghyslain Bertholon. Sculpture en bronze, 135 x 65 x 56 cm édition 8 + 2 EA. La sculpture Rezilientia installée sur l’esplanade de Paris La Défense, s’inscrit dans le continuum des préoccupations artistiques de Ghyslain Bertholon. « Je travaille depuis plus de quinze ans sur la relation de domination que l’Homme entretient avec son environnement… lequel à force d’abuser de ses ressources en bouleverse les grands équilibres
Cube Sphere Gold – Cyril Lancelin. Sculpture acier inoxydable électro-poli. Une décomposition d’un volume simple, un cube. Il est réalisé d’un assemblage régulier de sphères métalliques réfléchissantes. Le solide est évidé par des passages et des percées. C’est le dessin en trois dimensions d’une partition de plein et de vide
Dans les traces de nos pères – Joseph Jankovic. Sculpture béton composite polyester, peinture, 1992