Albert Kahn, un nom d’homme synonyme de paix et d’action dont les célèbres Archives de la Planète, réunies entre 1909 et 1931, à Boulogne-Billancourt, constituent le fonds de ce musée. À cet outil de géographie humaine et économique, mis au service de la connaissance mutuelle des peuples, s’ajoutent désormais les atouts technologiques du XXIe siècle qui en font un précurseur parmi les musées français. Photos © Didier Raux – Source magazine 92 Express Alix Saint-Martin, 2007.
Les images des Archives de la Planète c’est environ 72 000 autochromes (les premières photographies couleur) et une centaine d’heures de films
Les 72 000 plaques d’autochromes, films et bobines sont maintenus à température constante
Les registres d’inventaire des 72 000 plaques d’autochromes, films et bobines
La position innovante du musée, en matière de numérique, a attiré l’attention de la société Epson qui devient alors le mécène du laboratoire photo en lui o ffrant du matériel haut de gamme. Le type de produit développé et le “packaging”, conçus par le musée sous le label “Digigraphie-Collection” font école. Le mode d’exposition photographique par transparence inspire lui aussi les plus grandes structures muséales, à Berlin, New York…
À la pointe de la technologie, le Fonds Albert Kahn Informatisé pour la recherche est un moyen de voyager en images dans le monde, dans l’histoire et l’œuvre d’Albert Kahn, grâce à des bornes interactives qu’il suffit de consulter. Plusieurs heures de consultation des Archives de la Planète sont déjà accessibles au grand public grâce à des postes à disposition dans la galerie d’exposition
La spécificité de l’élaboration d’une exposition au musée Albert Kahn. Après plusieurs mois de travail sur le concept de l’exposition, celle-ci prend corps dans la salle des réserves du musée où se trouve le fonds Kahn et les registres d’inventaire
Au début du XXe siècle, pressentant de grandes mutations, Albert Kahn envoie ses opérateurs dans 52 pays afin de recueillir une part de la mémoire de l’humanité
Les jardins Albert Kahn sont “à l’image d’un monde réconcilié”. Complémentdes collections du musée, le site illustre par la métaphore la coexistence pacifique des pays dont ses végétaux proviennent
Sept jardins composent cette “mosaïque du monde” : la forêt du Moyen-Orient dite “forêt bleue” et le marais, la “forêt dorée” et la prairie, la “forêt vosgienne”, le verger-roseraie et le jardin français, le jardin anglais, le jardin japonais, création contemporaine de 1989
Le village traditionnel japonais enserré dans son subtil paysage, composé d’un pavillon dévolu à la cérémonie du thé et de deux maisons traditionnelles en bois
Le verger-roseraie et le jardin français
La symbiose entre la direction départementale des parcs, jardins et paysages et l’équipe du musée, une dizaine de jardiniers botanistes, a permis, en 1989 et 1990, de restaurer à l’identique le site des célèbres jardins qu’Albert Kahn avait fait réaliser
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