Château de Dracula, champignons à la Alice au pays des merveilles, touches espagnoles à la Gaudi… Retour sur ce bâtiment construit en 1906 situé place Grangier, qui fait le plus rêver les Dijonnais. On doit cet immeuble très curieux à Louis Perreau, réalisation où éclate toute la maîtrise qu’il a eu de son art. Si l’on remarque aisément les grandes coupoles elliptiques qui décorent le toit, il faut faire davantage d’efforts pour apprécier les consoles, tout en haut du bâtiment, qui supportent des recoins d’angles, trésors issus de toute une recherche esthétique. C’est le parti pris de faire compliqué, alors que l’on peut faire simple, qui étonne et amuse l’œil.Les façades sont agrémentées de bow-windows (fenêtres en saillie). L’architecte profite intelligemment de la situation de la parcelle en angle où la perspective accentue nettement l’effet de symétrie et produit un ensemble très harmonieux. Photos © Didier Raux
