Un témoignage remarquable de l’architecture civile du Moyen Âge, pour cela il faut entrer dans la cour d’honneur et recevoir le choc de ces toits de tuiles émaillées multicolores en terre cuite aux figures géométriques et de ses façades gothiques. On doit cet Hôtel-Dieu à Nicolas Rolin, qui créa l’hôpital en 1443. Les hospices, dont l’architecture est d’inspiration flamande ont fonctionné jusqu’en 1968. C’est un véritable chef d’œuvre d’architecture mondialement connu. Dans un état exceptionnel de conservation, ses salles réunissent une vaste collection d’objets, meubles et tapisseries de cette époque. Un séjour en Bourgogne ne se conçoit pas sans une visite de l’Hôtel-Dieu, dont le point d’orgue sera le polyptyque du Jugement Dernier de Rogier van der Weyden, chef d’œuvre unique et mondialement connu. Dans un contexte de misère et de famine, Nicolas Rolin – le chancelier du Duc de Bourgogne – et son épouse Guigone de Salins, fondent l’Hôtel-Dieu de Beaune pour venir en aide aux « pauvres malades ». En Bourgogne, « nul autre bien n’étant plus précieux que les vignes », c’est ainsi que le Domaine des Hospices de Beaune s’est construit, reflet de la multitude des plus grands terroirs de Bourgogne et de la générosité, grâce à des dons et des héritages. Le domaine viticole regroupe aujourd’hui une soixantaine d’hectares des plus grands crus de Bourgogne. Photos © Didier Raux
Un témoignage remarquable de l’architecture civile du Moyen Âge
On doit cet Hôtel-Dieu à Nicolas Rolin, qui créa l’hôpital en 1443. Les hospices, dont l’architecture est d’inspiration flamande ont fonctionné jusqu’en 1968
Dans un état exceptionnel de conservation, ses salles réunissent une vaste collection d’objets, meubles et tapisseries de cette époque