Autodidactes dans la plupart des techniques qu’ils décortiquent, Daniel Dewar et Grégory Gicquel pratiquent la sculpture sans se soumettre aux règles traditionnelles. Entre les pinces de crabe, à proximité de la capitainerie, sur une plage jalonnée de pins parasols qui plonge dans le bassin de l’avant-port de Saint-Nazaire, l’œuvre se compose de trois sculptures représentant respectivement un pied, un pull-over et un système digestif. Campées dans le sable et les rochers, les gigantesques figures, constituées de larges blocs de béton, s’élèvent jusqu’à près de sept mètres de haut. Tels des fragments de corps, d’architecture ou de monuments portuaires, elles dressent à l’échelle du paysage le portrait d’une civilisation moderne soumise à l’érosion et à la colonisation des éléments. Photos © Didier Raux
Une œuvre située dans l’avant port de Saint-Nazaire