
Dressée comme la proue d’un navire, l’île Séguin est devenue depuis son “sabordage” du 27 mars 1992, le dernier grand vestige d’une certaine ère industrielle. Aujourd’hui, dans ce paysage de béton, dans cette forteresse ouvrière à l’opacité métallique ne résonne plus que le vide : l’île Séguin, dit-on, est à vendre. Photos © Didier Raux – Source magazine 92 Express – Voir l’article (PDF)
Vidée des quelque 19 000 personnes qui travaillaient là, le modèle social en bleu de chauffe a viré sépia. Le paquebot lèvera l’ancre pour un nouveau destin