Reportage

Les secrets de la forteresse du mont Valérien

MONT-VALERIEN © Didier Raux 1A

Espace naturel que nul paysagiste n’a normalisé à le tronçonneuse et que l’armée, cette grande muette, a protégé derrière ces ouvrages, il est aussi une montagne sacrée et, comme disait Barrès à propos de Sion-Vaudémont “un lieu où souffle l’esprit”. Tous ceux qui ont des antennes et un corps réceptif aux énergie de la terre – ce tellurisme sacralisé par les anciens – auront soin de venir explorer leur “ressenti” à l’intérieur d’une citadelle dont les batteries ne sont point d’artillerie, mais aussi d’essence subtile, comme en a témoigné, dans l’histoire du site, la ferveur qui l’entoura. Photos © Didier Raux – Source Christian Charrière (92 Express) – Voir L’article (PDF)

 

 MONT-VALERIEN © Didier Raux 21

 Ce lieu gardé par des sentinelles sourcilleuses, espace interdit, ceinturé de murailles épaisses, peuplé de vestiges solennels de notre histoire, mais qui se trouve être l’un des parcs les plus charmants de la région parisienne

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 26

 “Le 8e régiment de transmissions est d’abord un énorme cerveau électronique, une intelligence communicante qui transmet en un éclair les calculs et informations émanant du haut commandement”

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 19

Le petit château aujourd’hui le mess

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 9

 Durant la guerre de 1870, le mont Valérien protégea Paris… puis scella le sort de la Commune. Qui tient le mont Valérien tient Paris !

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 7

 Le cimetière bourgeois, dit “historique”, est situé à l’intérieur de la forteresse

 MONT-VALERIEN © Didier Raux 8

 Le cimetière bourgeois est l’un des endroits les plus étranges qui se puissent observer dans la région parisienne. C’est une nécropole à étages aux marches écroulées et dont la plupart des tombes sont ruinées

 

Mont Valérien © Didier Raux 123

 C’est le plus grand rassemblement funéraire de marquis, de généraux et de pairs du Royaume qu’on puisse trouver en France, sans compter les nobles étrangers comme le prince de Hohenlohe ou la comtesse Tolstoï

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 14

Passant sous le petit château, les condamnés arrivaient d’une petite chapelle où les malheureux avaient été entassés. Ils étaient alors menés à la clairière pour y être fusillés. Dans la chapelle, demeurent les poteaux d’exécution

 

Mont Valérien © Didier Raux 122

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 6

 Une plaque rappelle le martyre de 4 500 patriotes dans la clairière des fusillés. Un voyage dans cette nuit de la barbarie qui avait recouvert l’Europe

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 13 

 MONT-VALERIEN © Didier Raux 23

 Cette ancienne colline sainte du néolithique, devenue l’image du Golgotha pour les Chrétiens, est un téménos mystérieux, une nacelle suspendue au-dessus de la ville grouillante

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 3

 La petite chapelle, sans doute ancienne crypte d’une ancienne église aujourd’hui détruite

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 17

 Aujourd’hui, le mont Valérien est avant tout un fort militaire moderne ; mais les célèbres pigeons voyageurs, les derniers en France, sont un clin d’œil à l’histoire des transmissions dans l’armée française

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 4

 À l’intérieur du mémorial du mont Valérien, recouvert du drapeau tricolore, seize tombeaux rayonnent autour de la salle dont le centre est occupé par une urne contenant les cendres recueillies dans les camps de déportation

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 22

 Le mémorial de la France combattante fut inauguré le 18 juin 1960. depuis cette date , l’édifice constitue le théâtre de nombreuses cérémonies, en particulier celle qui commémore l’appel du 18 juin 1940

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 25

Le Mont-Valérien colline de 161 m qui domine la vallée de la Seine et Paris, elle est située sur les territoires des communes de Suresnes, de Rueil-Malmaison et de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Le Mont-Valérien abrite depuis 1841 une forteresse militaire

 

MONT-VALERIEN © Didier Raux 1

 

Cimetière américain © Didier Raux 1

  Sur le flanc sud-est, le cimetière américain, créé en 1917 (trois hectares cédés par la France aux Etats-Unis), dans lequel reposent 1541 corps de soldats morts pendant la Première Guerre mondiale et 24 soldats de la Seconde Guerre mondiale